Toutes les références

Depuis 2007, aucun corps scientifique de calibre national ou international n'a contesté la responsabilité humaine du réchauffement climatique.

Les mots du GIEC sont les suivants :
"Le réchauffement du système climatique est sans équivoque."
"L'influence de l'Homme sur le système climatique est clairement établie."

97%, 99%, 100% ?
Ces chiffres représentent le niveau d'accord scientifique sur l'origine humaine du réchauffement climatique.
Ils n'ont pas été contesté depuis 2007.

Météo : c'est l'étude des phénomènes atmosphériques pour prévoir le temps.
Climat : c'est l'étude des statistiques de variables atmosphériques sur une longue période de temps (30 ans par convention).

La dernière fois que la température moyenne du globe était 5°C plus basse qu'aujourd'hui, c'était il y a 20 000 ans, au plus fort d'une ère glaciaire.

Les projections climatiques donnent une moyenne. Même si cette moyenne est de plus en plus chaude, cela n'empêche en rien d'avoir parfois des hivers plus froids que la moyenne des événements extrêmes.
Si nous avons de temps en temps des records de froids battus, nous avons surtout beaucoup plus de record de chaleur.

Par le passé, la Terre a connu un climat bien plus chaud que le climat actuel.

Tags : Climat

Depuis 600 millions d'années, le climat mondial a été plus chaud d'une dizaine de degrés que le climat actuel.

Tags : Climat

Les mesures météorologiques effectuées à l'aide d'instruments nous permettent de connaître l'évolution du climat depuis 150 ans.
Pour tout ce qu'il s'est passé avant (paléoclimat), les scientifiques se basent sur les roches, les sédiments, les calottes glaciaires, différents fossiles, les cernes des arbres et les stries des coraux.
Ils représentent des archives naturelles que l'on prélève dans le sol, les lacs, les tourbières, les océans et la glace.

Le moteur du climat est le rayonnement solaire qui parvient jusqu'à la Terre.
Normalement, il existe un équilibre entre le rayonnement solaire absorbé par la Terre et l'énergie thermique qu'elle restitue dans l'espace.

Les facteurs naturels sont la cause d'un climat plus chaud dans le passé. Cependant, ces derniers n'ont eu qu'un impact modeste sur le climat durant l'holocène (de -12 000 ans à nos jours).
De nos jours, les facteurs naturels n'expliquent en aucun cas l'évolution si rapide des conditions climatiques.

Depuis le début de la période industrielle, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de plus de 40%... et ça a fortement influencé le climat.

Le CO2 atmosphérique est passé de 280ppm (parties par million) en 1850 à 450ppm aujourd'hui. Il a donc augmenté de 42% en 170 ans.
Avant 1850, sur des centaines de milliers d'années, les concentrations de CO2 oscillaient entre 180 et 280ppm.
Mais surtout, l'augmentation récente du CO2 dans l'atmosphère est de plus en plus rapide : sur la dernière décennie elle était de 2ppm/an alors qu'elle n'était que de 0,5ppm/an il y a 50 ans.

L'énorme différence entre les rejets de notre expiration et ceux de nos usines, avions, cheminées et autres, c'est la provenance initiale du carbone.
Quand on respire, on ré-injecte dans l'atmosphère un carbone intégré depuis peu par les plantes constituants nos aliments.
Alors que quand on brûle des énergies fossiles ou des forêts, on ré-injecte dans le cycle un carbone qui avait été stocké depuis longtemps via des processus très lents.

L'augmentation massive des émissions de CO2 a créé un déséquilibre dans le bilan énergétique de la Terre, provoquant à son tour :
- Augmentation de la température.
- Acidification des océans.
- Verdissement.

Pour connaître l'évolution des glaciers, on mesure leur gain ou perte de neige/glace sur toute leur surface à l'échelle d'un année : c'est le bilan de masse de surface.

Tags : Glace

Depuis la fin du 19ème siècle, dans le monde entier (et en particulier ces deux dernières décennie), les glaciers ont perdu de leur masse et ont reculé.

De nombreuses études scientifiques démontrent que les activités humaines sont responsables de la quasi totalité du réchauffement planétaire depuis le 19 ème siècle.
Le recul observé des glaciers depuis plusieurs décennies est imputable, avec un fort niveau de confiance, au réchauffement climatique.

Quel que soit le scénario climatique, l'inertie du système climatique et la lenteur du temps de réponse des glaciers vont conduire à la poursuite de leur fonte d'ici la moitié du 21 ème siècle.
Pour la seconde moitié du siècle, l'évolution dépendra des émissions de gaz à effet de serre.

La réduction de la surface de la banquise pérenne remet en cause la capacité des ours polaires à s'alimenter, ce qui menace la survie de l'espèce d'ici la fin du siècle.

Aujourd'hui 1 personne sur 10 sur Terre habite à moins de 10 mètres au dessus du niveau marin actuel.
La montée des eaux sera donc une des conséquences majeures du changement climatique pour les humains.

Sur une échelle de temps en quelques décennies, les fluctuations du niveau des océans ont deux causes majeures :
- Les fluctuations de la températures : Lorsque la température de l'océan augmente, les molécules d'eau prennent plus de place. L'océan se dilate et son niveau s'élève.
- La fonte des glaces continentales, glaciers et calottes polaires : Les apports en eau douce de ces fontes font monter le niveau de la mer.

L'ensemble de la planète n'est pas victime de la même façon de la montée des eaux car la circulation océanique ne répartit pas homogènement la chaleur des océans, cela crée des oscillations pouvant atteindre + 5 cm d'une année à l'autre. Mais si l'on fait une moyenne au long terme, la mer monte indéniablement.

La hausse future de la mer dépend de nos émissions futures de gaz à effet de serre !
Les projections réalisées montrent que le niveau moyen de la mer atteindra 0,43 mètres en 2100 si les émissions de CO2 sont stoppés maintenant et 0,83 mètres si nous continuons ainsi.

Chaque année, l'océan absorbe de grandes quantités de CO2 atmosphérique par le biais de son immense surface et de multiples réactions chimiques et biologiques.
Sur les 40 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année, l'océan absorbe environ 25% des émissions anthropiques totales.
Le problème est que lorsque le CO2 se dissout dans les océans, cela entraîne une suite de réactions chimiques qui diminuent le pH de l'eau de mer... Augmentant ainsi l'acidité de l'eau.

En moins de 200 ans, le pH des océans est passé de 8,2 à 8,1.
Ceci parait dérisoire et pourtant, cela correspond à une hausse de 30% de l'acidité des océans.

Une des contributions fondamentales de l'océan dans le climat terrestre est de transférer l'excédent de chaleur solaire reçue à l'équateur vers les pôles. Le Gulf Stream et la circulation de retournement y contribuent.

Tags : Climat Eau

La sécheresse dans le futur en France :
Du point de vue de son intensité, voici ce que montrent les dernières simulations :
- 2030 - 2040 : Probabilité d'apparition de sécheresse météorologique importante quelle que soit la saison.
- 2050 : L'assèchement des sols superficiels s'intensifie et une sécheresse agronomique extrême sera fréquente.
- 2080 : Une grande partie du territoire connaîtra de très longues sécheresses du sol en toute saison sans retour à la situation actuelle.

La sécheresse aggrave elle-même le réchauffement climatique :
sécheresse -> carbone moins capté par la végétation -> CO2 s'accumule dans l'atmosphère -> température augmente -> sécheresse

La fréquence des canicules devrait doubler d'ici à 2050... Avec des vagues de chaleurs plus intenses et plus longues.

Les cyclones sont plus violents car le réchauffement climatique augmente la température de l'atmosphère.
Or, lorsque l'air se réchauffe, il contient plus d'humidité et mobilise plus d'énergie lors d'un événement extrême.
Cela se traduit par de plus fortes pluies et des vents renforcés conduisant à la formation de cyclones plus puissants.
Plus que leur multiplication, c'est donc leur intensité et leur amplification qui inquiètent les climatologues.

Une inondation c'est le gonflement d'un cours d'eau ou d'une autre masse d'eau au-delà des limites normales ou accumulation d'eau dans des zones qui, en temps normal, ne sont pas submergés.

Avec la poursuite du réchauffement, les aléas climatiques à venir seront les suivants :
- Chaque région pourrait subir plus d'évènements climatiques extrêmes, parfois combinés et avec des conséquences multiples.
- L'élévation relative du niveau de la mer contribuera à augmenter la fréquence et la gravité des inondations côtières.
- Les inondations seront (et sont déjà) plus fréquentes et plus intenses.
- Notre atmosphère plus chaude contiendra plus de vapeur d'eau, engendrant davantage d'inondations pluviales.

Caractéristiques d'un mégafeu :
- Vitesse de propagation > 50m/min.
- Distance de dissémination > 1km.
- S'autoalimente.
- Incidences socio-économiques et environnementales négatives.
- Peut sévir sur tous les continents (y compris près du cercle polaire).
- Durée importante.
- Comportement imprévisible et incontrôlable.

Les impacts des mégafeux sont :
- Biodiversité : les feux détruisent l'habitat de centaines d'espèces dont des espèces menacées d'extinction.
- Qualité de l'air + santé : ils émettent de grandes quantités de particules reconnues cancérigènes par l'OMS.
- Émissions de CO2 : les feux Australiens de 2019-2020 ont rejeté 900 mégatonnes de CO2, soit plus que les éruptions volcaniques modérées des 30 dernières années.

L'équilibre énergétique de la Terre repose sur 4 composantes du système climatique qui sont principalement traitées dans un modèle climatique :
- Composante atmosphérique.
- Composante surface terrestre.
- Composante océanique.
- Composante glace de mer.

Le GIEC dans son rapport AR5, précise :
"D'ici à 2100, le pergélisol de surface devrait perdre :
- Scénario le plus optimiste : entre 8 et 40% de sa superficie.
- Scénario le plus pessimiste : entre 49 et 89% de sa superficie."

En quoi le dégel du pergélisol est-il un problème ?
- Sur ce sol gelé depuis parfois plusieurs centaines de millier d'années, des débris végétaux se sont accumulés.
- À cause du gel, ces débris n'ont pas été dégradés par les bactéries dont le métabolisme est ralenti par le froid.
- Lors du dégel du pergélisol, le métabolisme des bactéries s'accélère. La matière organique est rapidement transformée en CO2 ou CH4 selon les cas.

L'Amazonie est plus qu'une forêt :
- C'est la plus grande forêt du monde.
- Elle est constituée de 390 milliards d'arbres soit 13% des arbres de la planète.
- Elle représente à elle seule la moitié des forêts tropicales du monde.
- Elle abrite 10% de la biodiversité mondiale.
- Elle est habitée par 34 millions de personnes.

Conséquences de la déforestation en Amazonie :
- Perturbation du cycle de l'eau et augmentation des aléas climatiques.
- Augmentation des émissions de CO2 et réchauffement climatique.
- Risque sur les populations et érosion de la biodiversité.

En 40 ans, la forêt amazonienne a perdu environ 17% de sa surface.
Elle constitue un puits de carbone qui contribue à absorber une partie de nos émissions de CO2 et donc à limiter le réchauffement climatique.

Découvert au 19 ème siècle, l'Antarctique est le continent le plus sec, le plus froid et le plus venteux au monde. Il y fait en moyenne -20°C pendant l'été austral, et environ -60°C le reste de l'année.

Le dernier rapport du GIEC montre que :
- La calotte glaciaire présente une forte perte de masse depuis la fin des années 1990.
- Les ice shelves sont vulnérables au réchauffement climatique.
- L'étendue de la banquise antarctique reste quant à elle plutôt stable.

La hausse du niveau des océans est le principal impact de la fonte des glaces continentales, glaciers et calottes polaires.

La température moyenne de la Terre augmentera entre 2 et 5,7°C d'ici 2100 (selon les modélisations de météo France).